
BonVesting
4 sept. 2024
À l'approche de la retraite, de nombreuses questions émergent concernant la gestion de votre bien immobilier et de votre hypothèque. Il est fréquent que les retraités envisagent de réduire la taille de leur logement, surtout lorsque les enfants sont devenus indépendants. Cette décision peut réduire le temps consacré à l'entretien et à la gestion de la maison, tout en libérant des liquidités pour accroître la flexibilité financière à la retraite. De plus, un appartement plus adapté à votre mobilité future pourrait améliorer votre qualité de vie à long terme.
Cependant, la question de l'hypothèque reste souvent au centre des préoccupations.
Pouvons-nous nous permettre une hypothèque à la retraite ?
Les établissements financiers acceptent généralement que les retraités souscrivent à une hypothèque. Toutefois, les conditions sont plus strictes qu'en période d'activité. En général, la dette hypothécaire ne doit pas dépasser 66 % de la valeur de votre bien immobilier, et les frais liés à votre logement ne doivent pas excéder un tiers de vos revenus. Les banques considèrent souvent un taux d'intérêt théorique de 5 % ou plus, ainsi que des charges d'entretien représentant 1 % de la valeur de votre bien. Les conditions peuvent donc être moins favorables que pour les personnes en activité. Il est crucial de bien comprendre les règles et tarifs de chaque établissement financier avant de renouveler ou souscrire une hypothèque à la retraite, car une décision éclairée peut vous permettre d'économiser considérablement chaque année.
Quel est l’impact fiscal de maintenir un prêt hypothécaire ?
Il est bien connu que les intérêts hypothécaires peuvent être déduits fiscalement, réduisant ainsi votre revenu imposable. Toutefois, cette réduction d’impôt ne compense pas nécessairement la charge hypothécaire totale. Par exemple, pour un prêt de 500 000 francs à un taux d’intérêt de 2 %, une économie d’environ 2 300 francs est envisageable. Il est important de noter que ces chiffres peuvent varier en fonction de votre situation spécifique.
Faut-il conserver votre hypothèque à la retraite ou amortir partiellement votre crédit ?
Deux paramètres essentiels doivent être examinés avant de prendre une décision :
1. Flexibilité : Avez-vous besoin de liquidités pour couvrir vos dépenses ? Si vos revenus ne suffisent qu’à couvrir partiellement vos besoins, évaluez le montant nécessaire pour maintenir votre niveau de vie sur le long terme. Il est souvent préférable de conserver une marge de manœuvre financière, car il est généralement plus facile d’amortir davantage lorsque vous avez les fonds nécessaires que d'augmenter votre prêt en cas de besoin de liquidités supplémentaires.
2. Rendement de vos liquidités : Comparez le rendement de vos liquidités disponibles avec le coût de votre hypothèque après impact fiscal. Il est important de ne pas payer plus en intérêts hypothécaires que ce que vous gagnez. Assurez-vous que vos choix financiers ne compromettent pas votre patrimoine.
Préparer soigneusement votre stratégie hypothécaire à l'avance vous évitera des surprises désagréables et vous aidera à prendre des décisions éclairées. Une planification efficace de vos prêts hypothécaires, accompagnée par des experts, peut vous faire économiser du temps, de l'argent et de l'énergie tout en réduisant le stress.
Notre équipe chez BonVesting est à votre disposition pour un entretien personnalisé afin de vous guider dans cette démarche cruciale. Contactez-Nous